Au Togo, l’homme de Dieu, défenseur des droits humains, le pasteur Edoh Komi responsable du Mouvement Martin Luther King a violemment condamné l’attaque intervenue sur les responsables politiques, de la société et sur le député sénégalais Guy Marius Sagna le dimanche 29 septembre dernier à Lomé au siège du parti politique la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) lors d’une rencontre citoyenne organisée par la “Dynamique pour la Majorité du Peuple” (DMP) avec la participation du député sénégalais Guy Marius Sagna. Également maire par intérim de la Commune Golfe 2, le pasteur et défenseur des droits de l’homme a été sans ménagement pour ces actes de violence qu’il a qualifiés d'”agression barbare et sauvage”. Dans son communiqué en date du 30 septembre, le mouvement MMLK qu’il préside a estimé que le député sénégalais Guy Marius Sagna, présent dans la capitale togolaise dans le cadre de la tournée du parlement de la CEDEAO, “a mandat et le droit de s’adresser aux populations faisant partie de l’espace communautaire”. Pour le pasteur Edoh Komi, “rien ne peut justifier cette agression barbare et sauvage contre sa personne”.
Condamnant avec la dernière rigueur cette “barbarie” qui confirme selon le maire par intérim, l’état de terreur qui règne dans le pays, le MMLK qui a fait de la non-violence, la liberté d’expression, la démocratie et le respect de la dignité humaine son cheval de bataille, a jugé inadmissibles ces actes et souligne que de pareils agissements “porte de l’eau au moulin à tous ceux qui témoignent du manque de volonté et de capacité de la CEDEAO à tenir compte des intérêts des peuples, des nations et à les défendre au lieu de ceux des chefs d’État”.
“Les faits sont graves et soulèvent des questions”, martèle le MMLK (La voix des sans voix) souhaitant “courage et prompt rétablissement à l’honorable député sénégalais et à tous les vaillants compatriotes blessés lors de cette agression”.

Avis des observateurs et nécessité d’agir pour rassurer de l’hospitalité légendaire du Togo

Ces actes mal polis, aux yeux de plusieurs observateurs, sont aux antipodes des valeurs de “paix et de sécurité” dont le chef de l’Etat togolais et ses collaborateurs sont chantres tant sur le plan national que sur le plan international.
De ce fait, ils exigent que les auteurs et complices de ces actes de violence soient démasqués et punis sévèrement et conformément aux dispositions en vigueur au Togo pour garder au pays l’image d’un État où les citoyens se caractérisent par une légendaire hospitalité. Désigné à tort ou à raison la “Suisse d’Afrique”, le Togo qui accueille fréquemment des sommets et rencontres internationaux de haut sur son territoire a l’obligation de se donner un statut d’État démocratique.

Rappel des faits

Il faut souligner que le dimanche alors que la rencontre citoyenne avait démarré, les organisateurs, participants et même les journalistes qui se sont déplacés pour couvrir médiatiquement l’événement ont été pris à partie par des individus non identifiés, faisant des blessés graves et des dégâts matériels.

Israël de Dieu

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