Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie. 2 Corinthiens 9:6, 7.

La parabole des talents nous met en présence de deux catégories de personnes. La première est représentée par un serviteur diligent; l’autre, par un serviteur méchant et paresseux. Une somme d’argent appartenant à l’Éternel avait été confiée à ces deux serviteurs. Le premier se mit au travail avec ardeur. Il rechercha toutes les occasions lui permettant d’employer les talents qui lui avaient été confiés au bénéfice matériel et spirituel de ses semblables. Il ne vit pas simplement pour sa satisfaction et pour son contentement personnels, pour se complaire dans les fêtes ou les divertissements, cherchant à satisfaire les désirs de la chair, comme si c’était là le but de la vie; mais il fait preuve de sobriété et se souvient de la brièveté de la vie religieuse.

C’est Dieu qui accorde aux hommes le pouvoir de gagner de l’argent. Il leur a confié ce talent, non pour leur propre satisfaction, mais pour leur donner l’occasion de lui rendre ce qui lui est dû. Avec cet objectif en vue, ce n’est pas un péché de gagner de l’argent. On doit se procurer celui-ci par son labeur, et il faut que la jeunesse apprenne à cultiver des habitudes de travail. La Bible ne condamne pas celui qui possède des richesses si celles-ci sont acquises honnêtement. La richesse s’avérera être une bénédiction si nous la considérons comme étant celle du Seigneur, si nous la recevons avec reconnaissance et la retournons avec le même esprit au grand donateur.

L’argent est précieux parce qu’il peut faire beaucoup de bien. Entre les mains des enfants de Dieu, c’est de la nourriture pour les affamés, de la boisson pour celui qui est altéré, des vêtements pour celui qui est nu, une défense pour l’opprimé et un secours pour les malades. S’il n’est pas employé en vue des besoins de l’existence et du bien de nos semblables, pour servir à édifier la cause du Christ, il n’a pas plus de valeur que le sable.

Les Paraboles de Jésus, 305.

Shalom bien-aimé !