L’ouvrage <<Un voyage à travers la jeunesse>> a été au centre de la belle aventure livresque au Ministère de la communication, des médias et de la culture ce jeudi 27 février 2025 à Lomé à l’occasion du rendez-vous mensuel du café littéraire.
Publié lors du 20e anniversaire de la Jeunesse Chrétienne Engagée (JCE) en juin 2024, l’ouvrage de 150 pages subdivisé en 14 chapitres a fait l’objet d’une profonde réflexion ce jour. Car, autant les thématiques qui y sont développées sont intéressantes autant elles enrichissent les débats dans un monde actuel où les valeurs morales sont en pleine décadence.
Le livre qui aborde plusieurs thématiques dont les principales sont liées à l’éducation des enfants, la responsabilité des parents en matière scolaire, les bienfaits des études, les vertus de l’abstinence, l’homosexualité, etc recentre le débat sur une jeunesse en quête d’identité et de repère.
Pour Docteur Akakpo Jean-Paul, critique littéraire, enseignant au département des Lettres Modernes à l’Université de Lomé, cet ouvrage est un essai dans lequel l’auteur analyse les trois types d’éducation qui existent à savoir: l’éducation familiale, l’éducation scolaire et l’éducation sociale. <<Parlant de l’éducation sociale il a glissé un peu dans les considérations religieuses, et donc spirituelles pour amener la jeunesse à comprendre qu’il y a des valeurs qu’ils doivent porter en eux pour pouvoir s’assurer un avenir meilleur.>>, a fait noter Docteur Akakpo. Selon lui, l’analyse sémiotique du livre, c’est-à-dire les éléments de la surface du livre ( la couleur, les images, etc…) renvoie également à une dimension hautement spirituelle. <<Cela renvoie le jeune à la maîtrise de soi, cela lui permet d’avoir de bonnes visées pour l’avenir et de développer en lui des valeurs parce que toute société a besoin de bonnes valeurs>>, ajoute-t-il.
L’auteur de cet ouvrage, Sam Kodjovi Adambounou, ingénieur informaticien, leader incontesté sur les questions chrétiennes, défenseur des valeurs cardinales de l’église, remet au goût du jour, un sujet qui lui tient à cœur et qu’il considère comme une valeur fondamentale pour l’atteinte de la maturité sociale et spirituelle de la jeunesse. Ce sujet est l’abstinence sexuelle jusqu’au mariage. <<C’est quelque chose que j’ai pratiqué et dont j’ai vu ses bienfaits. Je considère cela comme étant une vertu dont il convient de faire la promotion. C’est cet exercice que j’ai essayé de faire à partir du livre <<Un voyage à travers la jeunesse>>, dit-il.
Les membres de l’exécutif togolais, Madame Florence Yawa Kouigan, ministre de la Communication, des Médias et de la Culture et porte-parole du gouvernement, et sa collègue du Développement à la Base, de l’inclusion financière, de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes, Assih Mazamesso, ont contribué de façon significative et enrichissante au débat sur les différentes thématiques développées. La ministre Assih Mazamesso qui s’est déclarée très intéressée par ce cadre de rencontre des amoureux des belles lettres, a soutenu que « l’école est le lieu de transmission du savoir tandis que l’éducation est la transmission des valeurs des parents à leur progéniture selon leur tradition ». <<Pour moi, l’éducation est un héritage familial qu’on transmet>>, a-t-elle appuyé.
De son côté, Madame Florence Yawa Kouigan a insisté sur la nécessité de préservation des valeurs culturelles qui fondent les sociétés africaines, l’importance d’analyser et de faire le tri des apports d’autres cultures à cette ère des NTIC.
<<Il faut faire un ménage ou une sorte de choix sélectif et même faire œuvre de salubrité en choisissant. Ce n’est pas parce que tout est ouvert que tout est bon>>, a-t-elle laissé entendre.
L’usage du bâton à l’école reste l’un des sujets qui a suscité assez de passion. Si presque tous les intervenants sur ce sujet semblent s’accorder sur l’usage du bâton dans l’éducation des enfants, d’aucuns estiment que cela doit être l’apanage des parents. Et pour d’autres, les enseignants doivent aussi en faire usage. Mais dans tous les deux cas, il est préconisé un usage modéré et responsable.
La Vie de l’Église