Ils sont une vingtaine de jeunes leaders chrétiens à participer ce dimanche 28 juillet 2024 à la Maison des Jeunes d’Amadahomé (Lomé), à une conférence missionnaire organisée par l’lnitiative des Jeunes pour la Mission (IJM), sous le thème: « Quelle est ma part dans cette mission ? »
L’orateur de cette conférence était Macklann BASSE, pasteur de l’Eglise Évangélique Presbytérienne du Togo, fondateur de Africa Missions with Nations (AMN) et des conférences AMANA, ancien Secrétaire Général des GBUST, pasteur associé au New City Followship (NCF) aux USA.
Ce dernier a, dans son développement, fait référence à l’état des lieux de la situation missionnaire au Togo. « Nous avons trouvé que c’était un peu important de planter le décor, introduire le sujet de la mission. Faire cas de la réalité du terrain. Donc on a pris le temps de voir un peu ce qui se passe au Togo. Comment est l’Eglise, quelles sont les forces et les faiblesses de l’Eglise ? Et donc je pense que cela nous interpelle », a déclaré l’orateur.
L’analyse de cette situation a permis de constater qu’il y a sérieusement du boulot.
« La mission au Togo est vaste. Quoique petit pays, il y a aussi à faire. », a souligné le pasteur Macklann BASSE.
Selon l’homme de Dieu, si de grandes villes du pays comme Lomé, Kpalimé, Atakpamé, Kara, Dapaong donnent l’impression de réveil (spirituel), les statistiques globales du pays doivent amener à s’interroger.
« Les statistiques par rapport aux chrétiens du Togo démontrent qu’on ne fait pas la moitié (de la population) après plus de cent (100) ans de vie. », a indiqué l’ancien Secrétaire général des Groupes Bibliques Universitaires et Scolaires du Togo (GBUST) mentionnant qu’il y a « un sérieux problème ».
« Donc parler de réveil et ne pas avoir les âmes, aller vers les non-convertis, les païens, ceux-là qui ne confessent pas Jésus et qu’on avance dans ce statuquo, il y a un souci. », dit-il.
《Je pense que chacun a pu tirer quelque chose de notre thème du jour qui est « Notre part dans la mission ». Individuellement et collectivement, nous pouvons nous mettre à l’affût du Seigneur qui nous dit: viens et suis moi. Et nous croyons qu’en le suivant nous ferons des exploits.》, a laissé entendre l’orateur.
Née depuis 2006 d’une vision à la suite de deux constats qui sont le manque de « soutien aux missionnaires; ceux qui annoncent l’évangile de Jésus sur le terrain et le second (constat), l’absence des Jeunes autour de la mission, l’IJM entend contribuer de diverses manières à l’avancement de l’oeuvre missionnaire.
« En tant que jeunes, nous nous sommes dit qu’il s’avère que nous puissions nous réunir et réfléchir sur les stratégies à adopter pour mobiliser les jeunes autour de la mission et arriver à mobiliser les soutiens financiers pour appuyer ceux qui sont sur le terrain; qui annoncent l’évangile pour que les âmes soient sauvées », a expliqué le frère Selom Eric DOE, ingénieur Génie civil, responsable à la communication de IJM.
Comme toutes oeuvres, fait noter le frère Éric, il y a des difficultés, des résistances même au sein des églises.
《Aujourd’hui l’Eglise a complètement oublié ce qui était sa première mission, son rôle fondamental qu’elle devait jouer au sein de la société dans laquelle nous sommes. Mais nous ne désarmons pas, nous continuons tambour battant à faire le travail que Dieu nous a demandé de faire: attirer et éveiller les consciences.
Et aujourd’hui nous avons pas mal de membres qui ont compris l’initiative et qui se sont joints à nous et qui continuent d’oeuvrer à ce que nos objectifs soient véritablement atteints》, a ajouté le responsable à la communication.
Pour lui (frère Éric), il n’est pas question de tomber dans l’autosatisfaction.
« L’oeuvre c’est pour Dieu. Nous la faisons et il nous a équipés dans la mission. Et donc nous ne pouvons pas dire que nous la faisons avec satisfaction mais seul Dieu pourra nous juger et saura s’il est satisfait ou pas. Maintenant, pour nous, nous sommes heureux et fiers d’appartenir à l’équipe de Dieu pour oeuvrer véritablement pour le salut des âmes », a-t-il conclu.
La Vie de l’Eglise