image archives des acteurs religieux au sortir d’une réunion.
Les personnes vivant sur le sol togolais devront recevoir chacun un numéro d’identification unique pouvant leur permettre d’avoir plus facilement accès aux services sociaux de base. C’est à travers le projet d’identification biométrique des personnes physiques (WURI-Togo) annoncé par le gouvernement depuis quelques moments, financé par la Banque Mondiale et qui amorce désormais un tournant décisif dans sa mise en oeuvre. Dans ce sillage, l’Agence Nationale d’Identification (ANID) va bientôt consulter les différentes couches sociales de notre pays pour leur expliquer le bien-fondé de ce pojet et recueillir leurs avis. Au rang de ces acteurs déterminants figurent les chefs religieux qui devront être impliqués au processus pour la réussite de l’opération d’identification. L’information a filtré des discussions du
Directeur Général de l’ANID, M. Silleté Devo avec les professionnels de la presse la semaine écoulée lors d’un atelier organisé à l’intention des médias.
《Nous vivons dans une société dans laquelle sans preuves d’identité on ne peut pas aller à l’école et avoir accès aux emplois décents et aux services sociaux de base. Le projet d’identification biométrique vise donc à donner à toutes les personnes présentes sur le territoire togolais un numéro d’identification unique qui leur permettra de pouvoir accéder aux services pour lesquels la preuve de citoyenneté n’est pas une obligation》, a justifié M. Devo devant les acteurs des médias.
4000 agents seront mobilisés pour la campagne d’enregistrement proprement dite qui va se dérouler sur une période de 5 mois. Ceux-ci auront à leur disposition 1215 kits d’enregistrement et des unités mobiles.
L’enregistrement se fera à base des pièces d’identité pour les détenteurs et sur des témoignages de deux personnes pour ceux qui n’en ont pas.