Du 8 au 12 mai, des politiciens chrétiens de 37 nationalités différentes se sont rencontrés à Genève et ont soumis une demande à l’ONU. La lutte pour la liberté religieuse devrait figurer explicitement dans l’agenda 2030 selon eux.
Durant leur rassemblement politique du 8 au 12 mai, les dix-sept objectifs du développement durable (ODD) soutenus par les Nations unis ont été examinés par des politiques chrétiens issus de 37 pays. Parmi ces objectifs figurent le développement de la qualité de l’éducation, le combat contre la pauvreté ou la protection de l’environnement. Or, le document final délivré par ces observateurs à l’ONU assure que les discriminations et les persécutions basées sur la foi sont «absentes» des objectifs dans le calendrier 2030 de l’ONU, adopté en 2015.
En effet, «la liberté de religion est un pilier qui, selon nous, est absent des objectifs établis, et nous demandons qu’elle soit incluse dans l’agenda des ODD en tant qu’élément fondamental des droits de l’homme universels. La discrimination et la persécution fondées sur la foi sont une réalité pour des millions de personnes dans le monde. Lorsque la liberté religieuse, la liberté de conscience et la liberté d’expression sont réduites, la démocratie est affaiblie», peut-on lire dans le document.