La section nationale de la Société Ouest-Africaine de Chimie (SOACHIM) tient ses premières journées du mardi 4 au mercredi 5 avril à l’université de Lomé. C’est Madame GAMETI Ama Dzifa, qui apparaît à l’occasion, le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche qui a exécuté la cérémonie d’ouverture. Dans son mot de circonstance, elle a déploré que « la plupart des recherches nécessitent en Afrique aboutissent à des résultats peu publiés, non vulgarisés et donc, non valorisés ». Cependant, dit-elle, certains ministères en charge de la recherche s’orientent vers plus de valorisation des résultats de la recherche.
Durant les deux jours, des universitaires issus des deux universités publiques du Togo (Université de Kara et de Lomé) et des industriels (opérateurs économiques) vont se concerter pour créer une synergie d’actions devant contribuer à résoudre les problèmes de développement de nos pays de plus en plus secoués par plusieurs crises sanitaires, sécuritaires et alimentaires.
《Nous formons des chimistes qui sont employés ailleurs mais nous n’avons pas de retour sur la qualité et les compétences de leurs prestations. Alors ces rencontres devaient nous permettre de relever les imperfections éventuelles et de prendre en compte les préoccupations des employeurs, les consommateurs de nos produits que sont les étudiants》, a déclaré le professeur BABA Gnon, président de Soachim-Togo, président du comité d’organisation de ces premières journées.
Le premier vice-président de l’université de Lomé, professeur Komlan BATAWILA, saluant les présentes assises au nom de son chef hiérarchique, a laissé entendre que le thème « chimie et développement : synergie et responsabilités sociétales des acteurs » retient l’attention des autorités universitaires. Ces premières journées nationales de la Chimie, ajoutent-t-il, 《célèbrent l’innovation et la modernisation》.
La Vie de l’Eglise