L’amelioration des conditions de détention et de vie des détenus reste une proccupation majeur pour l’Association Solidarité Mondiale pour les Personnes Démunies et les Détenus. Ainsi, dans sa vision de contribuer à l’amélioration de vie dans les lieux de détention, la SMPDD a récemment élaboré le programme « Observateurs de prison ». Il s’agit d’un programme de monitoring des prisons basé sur une approche collaborative avec les responsables des prisons.
Pour matérialiser un tel projet qui apporte une plus value à la société en ce qui concerne les droits des détenus, un dîner d’échanges, placé sous le thème: <<Quelle collaboration entre « les observateurs de prison » et le personnel pénitentiaire pour un monitoring efficace des lieux de détention dans le contexte de la crise sanitaire ?>>, a réuni le 06 avril dernier à Kpalimé, les responsables de la SMPDD, les régisseurs des prisons civiles du Togo, la directrice du centre d’accès au droit et à la justice pour mineurs et le directeur de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, M. IDRISSOU Akibou.
<<Afin de prévenir au maximum la perpétration d’actes de torture et autres mauvais traitements au sein des lieux de détention, il a été établi un système de monitoring préventif aux niveaux international et national. La surveillance des droits humains est utile à plusieurs égards, car elle facilite le contrôle externe du traitement des détenus et des conditions de leur détention, offre aux détenus une protection accrue en dissuadent la perpétration des abus et permet de collecter des informations et de fournir un soutien direct aux détenus en cas d’urgence.>>, a fait comprendre le Président de la SMPDD, Coco de Koffi M.Woenagnon.
Et d’expliquer clairement :
« Le contexte de la crise sanitaire dû à la pandémie du covid-19 a contraint les autorités à imposer certains restrictions au niveau des lieux de détention, dans le cadre de la gestion de cette riposte. Malheureusement ces restrictions comprenaient l’interdiction d’accès des organisations de la société civiles aux prisons. Face à cette situation, il s’avère nécessaire de discuter avec les responsables de prisons pour voir dans quelle mesure, tout en respectant les restrictions imposées aux lieux de détention, les droits des personnes privées de liberté soient respectés »
Cette initiative vise à terme, l’amélioration des conditions de détention dans les prisons togolaises, a-t-il conclu.