Goutte à goutte intraveineuse avec un liquide bleu prêt à l’emploi sur le fond de la marche autour du médecin, concept de meurtre mersy.

Malgré l’opposition de l’Église catholique, le Parlement espagnol a voté, cette semaine, une loi légalisant l’euthanasie.

Une loi légalisant l’euthnasie décrite comme une priorité du gouvernement socialiste, a été adoptée définitivement jeudi 18 mars. 202 députés sur 350, de gauche et du centre, ont voté en faveur du projet de loi, tandis que 141 députés de droite et d’extrême droite ont voté contre. Enfin, deux députés se sont abstenus.
Le Premier ministre Pedro Sanchez s’est réjoui de l’adoption de cette loi, affirmant qu’elle a été rendue possible «grâce à toutes les personnes qui ont combattu sans relâche pour que le droit à mourir dignement soit reconnu en Espagne».

Euthanasie et suicide médicalement assisté

Cette nouvelle loi entrera en vigueur au mois de juin. Elle autorise à la fois l’euthanasie et le suicide médicalement assisté (lorsque le patient prend lui-même le traitement fatal), chez les personnes passent d’une « maladie grave et incurable »ou de douleur« chroniques »entraînant une« situation d’incapacité ».
La démarche reste cependant strictement encadrée: la personne qui souhaite mourir doit l’exprimer par écrit, «sans pression extérieure», en avant qu’elle est «capable et consciente» de sa décision. Si la personne n’a pas changé d’avis, sa demande doit ensuite être renouvelée après quinze jours, puis soumise à l’évaluation de son médecin et d’une commission d’évaluation. Enfin, le médecin dispose d’une «objection de conscience» pour refuser de pratiquer l’euthanasie.

Après les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg

Avec cette loi, l’Espagne devient le quatrième pays en Europe, après les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, à autoriser l’euthanasie. Ailleurs dans le monde, le Canada et la Nouvelle-Zélande ont fait le même choix. Au Portugal, une loi dans ce sens, adopté fin janvier, a été retoquée par la Cour constitutionnelle.
La Conférence épiscopale espagnole avait vivement critiqué cette réforme et soutenu que l’euthanasie «est toujours une forme d’homicide». «L’Etat devient responsable de la mort infligée.»

Avec évangélique

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