Le Directeur Général de la police, M. James Oppong-Boanuh a rappelé aux ghanéens que le code pénal du pays incrimine l’homosexualité. Pour lui, ces genres de déviances sexuelles ne sauront prospérer sur le sol ghanéen.

Il a d’ailleurs appuyé en laissant entendre que tant que ces lois (du code pénal) resteront en vigueur, la police les appliquera.

Cet avertissement du Directeur Général de la police intervient quelques jours après que le ministre des affaires étrangères du Ghana, Mme Shirley Ayoko B. a rassuré que son pays ne légalisera pas l’homosexualité.
<<Les Etats-Unis sont l’un de nos plus proches amis, a immédiatement réagi la ministre des affaires étrangères Shirley Ayorkor Botchwey. Mais, dans notre pays, nous avons des lois. En dépit de ce qu’en dit le président Biden, les lois ghanéennes criminalisent les relations charnelles illégales. »

Et pour apporter de l’eau au moulin à ses collaborateurs, c’est le Président de la République, Nana Dankwa Akuffo-Addo lui-même qui, présent au cours d’un événement organisé par l’Eglise anglicane, a juré ne jamais tolérer cette pratique contre nature quand il sera au pouvoir.

Pour sa part, la conférence des évêques de l’Eglise catholique du Ghana a condamné « un dérèglement complet de la loi fondamentale de Dieu lorsqu’il a créé l’homme et la femme ». Des arguments particulièrement porteurs dans l’un des pays les plus religieux au monde, où 94 % de la population se déclare croyante.

De ces réactions de fermeté des autorités ghanéennes et des leaders religieux, d’aucuns voient un signal fort que l’ex Gold Coast veut envoyer au Président des États-Unis, Joe Biden, qui à peine établi, commence par dérouler son agenda satanique en invitant les autres États à l’imiter.

Du côté du Togo, pays frontalier au Ghana, c’est le même son de cloche. Le ministre des droits de l’homme, Christian Eninam Trimoua avait rappelé, il y a quelques semaines, à ses concitoyens que les relations sexuelles contre nature, c’est-à-dire l’union entre les personnes de même sexe sont punies par la loi. Des peines de prison et d’amende attendent les éventuels contrevenants.

La Vie de l’Eglise

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jacob

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