Dans quel monde sommes-nous maintenant ? Où tout est devenu faisable à n’importe quel moment et à n’importe quel lieu. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’elles l’ont cherché et elles le trouveront.
Alors que leurs cahiers et livres dorment dans leurs sacs, au moment où leurs parents espèrent du fruit de leur labeur, des jeunes élèves gabonaises ont plutôt préféré jouer aux stars des réseaux sociaux. Et de quelle manière ? La plus obscène bien sûr !
En effet, selon le site d’information info241, des élèves du pays d’Ali Bongo ont réalisé des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux. Dans ces vidéos, on peut voir une dizaine de jeunes élèves de la capitale s’exhibant à travers des danses très sexuelles dans leurs tenues scolaires, montrant parfois leur torse. Parmi elles, on a pu identifier certaines qui du Lycée Djoué Dabany et d’autres du Lycée technique Omar Bongo se trémousser en se devêtant.
Ces images ont suscité une réaction d’indignation dans l’opinion et la réaction du ministère de l’éducation nationale ne s’est pas fait attendre.
« Depuis quelques jours, des vidéos réalisées par des élèves et présentant des scènes obscènes sont diffusées sur les réseaux sociaux », constate le communiqué gouvernemental. « Ces initiatives heurtent frontalement la morale de nos traditions, us et coutumes héritées de notre patrimoine culturel », dénonce encore le ministère de l’Education nationale avant de demander de sanctions sévères contre les élèves concernées.
« Aussi, le Ministère invite-il les chefs d’établissement dont les élèves sont concernés par ces vidéos à appliquer sans délais les mesures disciplinaires qui s’imposent », ont tranché les autorités gouvernementales. « Dès ce lundi 25 janvier 2021, des dispositions doivent être prises pour la convocation des conseils de discipline devant statuer sur les sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion temporaire ou définitive », conclu le communiqué officiel.
Ce qui paraît être un simple jeu ou un délire de jeunesse va se tourner en vinaigre en impactant leur année scolaire. Car les auteurs sont sous le coup d’une exclusion provisoire ou définitive.
Le mal c’est que de nos jours, les élèves ne suivent plus tellement l’actualité à travers les journaux. Sinon, celles-ci auraient pu se réserver de tels actes car, de comportements similaires ont valu des arrestations et emprisonnements de quelques jours à leurs camarades togolais il y a quelques mois.
La Vie de l’Eglise, source:info241