Plutôt que de confirmer les allégations avancées par Dr KODJO Gabriel Agbeyomé, le prélat, archevêque métropolitain de Lomé, Monseigneur Nicodème Barrigah-Benissan a réfuté les propos tenus par le natif de Tokpli.
On se souvient, il y a quelques jours, celui qui se réclame toujours, mordicus << vrai vainqueur >> du scrutin présidentiel du 22 février 2020 au Togo, le président autoproclamé, avait cité des noms de ceux qui seraient émissaires du pouvoir togolais auprès de lui pour négocier sa victoire.
Si sa première tentative avec l’avocat Me Martial Akakpo a été non concluante, puisque ce dernier avait qualifié d’affabulateur le candidat malheureux de la Dynamique Monseigneur Kpodzro, la seconde personnalité en qui cherche le refuge monsieur Agbeyomé KODJO Gabriel Messan, l’homme de Dieu, ancien président de la Commission Vérité Justice et Réconciliation, ancien évêque d’Atakpamé a aussi désavoué l’inconsolable <<président démocratiquement élu >>.
Dans une lettre aux fidèles catholiques, le Père Affognon Marie-Chanel, qui dit avoir reçu de l’archevêque métropolitain de Lomé, son avis sur le sujet, parle d’un grossier montage.
Le prélat, Mgr Barrigah-Benissan dit n’avoir jamais été approché par le camp Gnassingbé au pouvoir pour proposer un marché à M. KODJO Gabriel Agbeyomé.
Par ailleurs, l’homme de Dieu dit n’avoir pas eu de rencontre avec l’ancien ambassadeur de France au Togo, Marc Vizy à ce sujet. Pour appuyer son argument, il affirme que sa dernière rencontre avec monsieur Marc Vizy remonte en juillet 2018.
Ce qui sonne encore comme un désaveu pour le <<vrai vainqueur>>, c’est que dans les propos de l’archevêque rapporté par le Père Affognon Marie-Chanel, c’est plutôt un membre influent de la Dynamique Monseigneur Kpodzro qui a sollicité ses services pour tenter une méditation entre le pouvoir en place et KODJO Gabriel Agbeyomé pour que ce dernier, à la suite de sa deuxième convocation à lui adressée par le Service Central de Recherches et d’investigations Criminelles (SCRIC), ne soit pas arrêté.
Et au responsable des Forces vives Espérance pour le Togo, Père Marie-Chanel Affognon, de s’indigner et de s’interroger par ailleurs en ces termes: << Tout ce que l’Eglise catholique en général, a pu faire et Mgr Barrigah -Benissan, en particulier, doit-il être mis sur la place publique ou sur les réseaux sociaux? >>.
Il attire en martelant:
<< l’Eglise est une mère, sachons-le, elle ne peut ni tout dire ni répondre à tout. Elle assume plutôt la béatitude qui fait partie de l’enseignement de son Seigneur ».
La Vie de l’Eglise
