Si la reprise des activités religieuses a été effective à l’intérieur du pays où tous les lieux de culte, à l’exception de ceux du Grand Lomé, peuvent officier selon la décision du premier conseil des ministres tenu le 28 octobre dernier, il est toujours, cependant, interdit d’organiser les cultes de nuit, les veillées de prière et les veillées funèbres.
Cette disposition, le ministère d’État, chargé de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires a tenu à la rappeler à travers la Direction des cultes dans une note en date de ce vendredi 27 novembre 2020, adressée aux Présidents des fédérations d’Organisation religieuse.
<<Il m’a été donné de constater que depuis la reprise des activités cultuelles dans les lieux de culte pris en compte par la réouverture partielle, certains leaders religieux officient des cultes de nuit au mépris de la mesure interdisant cette pratique>>, indique la note signée de la Direction des cultes.
En clair, le Directeur des cultes par intérim, rappelle que conformément au communiqué du gouvernement en date du 10 juillet 2020, les cultes de nuit, les veillées de prière ainsi que les veillées funèbres sont et demeurent interdits.
<<Je vous invite à sensibiliser vos membres en vue du respect scrupuleux de cette mesure>>, exhorte en outre le ministère.
Pour conclure, l’autorité menace de sanctionner rigoureusement conformément à la loi et de fermer immédiatement le lieu de culte défaillant.
Israël de Dieu
