L’agression a eu lieu samedi 31 octobre après-midi alors que le prêtre orthodoxe fermait son église. Son pronostic vital est engagé.
Un suspect a été arrêté en fin de journée par les forces de la police nationale, d’après les dernières informations délivrées sur le site du journal Le Figaro: « une personne pouvant correspondre au signalement donné par les premiers témoins a été placée en garde à vue », confirme le parquet de Lyon, d’après le site, lequel a ouvert une enquête pour « tentative d’assassinat ».
L’attaque au fusil a eu lieu à 16h dans le centre de Lyon à proximité d’une église grecque (quartier Jean Macé), d’où l’assaillant a pris la fuite. Le motif de l’agression reste indéterminé, aucune piste n’est privilégiée.
« Vous pouvez compter sur l’entière détermination du gouvernement et de la république pour permettre à tous de pratiquer son culte en toute sécurité. Notre volonté est forte, notre détermination ne faiblira pas. C’est l’honneur de la France, c’est l’honneur de la République, a déclaré le Premier ministre Jean Castex en déplacement en Seine-Maritime, ce 31 octobre après-midi, avant de rentrer précipitamment sur Paris.
Une menace de fond contre la foi chrétienne
Le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) a adressé sa compassion aux chrétiens orthodoxes de France, dans un message publié quelques heures plus tard sur Twitter. « Quelle qu’en soit la motivation, cette énième attaque contre un ministre du culte en France concrétise la réalité d’une menace contre la foi chrétienne, ses croyants et ses représentants. » L’institution faîtière française encourage ses membres à prier pour la paix et les autorités.
Plus tard, le Comité des responsables d’Eglises à Lyon (CREL) a réagi par la voix d’un communiqué : « Le Père Nicolas K. vient d’être victime d’une tentative d’assassinat. Responsables de communautés chrétiennes de Lyon, nous faisons des vœux pour son rétablissement et nous assurons nos frères et nos sœurs de la communauté grecque-orthodoxe de Lyon de notre communion dans cette dramatique épreuve », révèle le site du Figaro.
Le Comité est composé du pasteur Erwan Cloarec (Eglise évangélique baptiste) du révérend Ben Harding (Eglise anglicane), du diacre Vazken Eskijian (Eglise arménienne apostolique), de Mgr Michel Dubost (Eglise catholique romaine), du père Antoine Callot (Eglise orthodoxe, patriarcat de Constantinople) ainsi que des pasteurs Pierre Blanzat et Daniel Thévenet (Fédération protestante de France).
Le chef de l’Eglise de Grèce, Mgr Iéronymos, a par ailleurs qualifié cette attaque d’« horreur qui dépasse la logique humaine », selon l’Agence de presse grecque.
Source : evangeliques.info