l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) a organisé le jeudi 29 octobre dernier à Lomé, une rencontre de présentation des indicateurs issus de l’Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM) 2018-2019. Cette enquête organisée dans les huit (08) pays membres de l’UEMOA dont le Togo, permet d’actualiser les indicateurs sur les conditions de vie des ménages et de pauvreté tout en les rendant comparables dans les États membres de l’Union.

Ladite enquête a permis de collecter des données auprès de 6171 ménages sur toute l’étendue du territoire national. Après extrapolation des données, on dénombre 1 813 591 ménages touchés l’enquête pour une population de 7 635 896 habitants dont 52,3% de femmes. La population urbaine représente 41,0% de la population totale, les moins de 15 ans représentent 43,5% de la population totale et les plus de 64 ans, 3,4%.

Les indicateurs pris en compte par cette enquête présentent un seuil de pauvreté, calculé selon la nouvelle méthodologie. Elle est de 273 628,3 FCFA par personne et par an. Ce seuil était de 276 400 FCFA lors des QUIBB 2006. Aussi à partir du seuil calculé, l’incidence de pauvreté se situe à 45,5% au niveau national. Selon le milieu résidence, l’incidence de pauvreté est estimée à 58% en milieu rural contre 26,5% en milieu urbain. Le taux national comparé aux résultats obtenus dans certains pays de la sous-région indique qu’au Burkina Faso et au Bénin par exemple, cette incidence se présente respectivement à 42,4% et 39,9%. Quant à la région des Savanes, elle a l’incidence la plus élevée (65,1%) et l’agglomération de Lomé connait l’incidence la plus base avec une proportion de 22,3%. L’indicateur montre également que les régions Centrale et des Plateaux ont des incidences qui ne sont pas loin de la moyenne nationale, respectivement 47,3% et 48,9%. En outre, stipulent les chiffres, la consommation par tête est de 414 119 FCFA par an.

« Ces nouvelles données statistiques vont servir au suivi et à l’evaluation du Plan National de Développement (PND) 2018-2022, de la déclaration de politique général du Gouvernement, ainsi qu’à la mesure des progrès dans la réalisation des Objectifs de Développement Durble (ODD) dans notre pays », a souligné le Ministre Sani Yaya de l’économie et des finances, qui avait à ses côtés, sa collègue du développement à la base et plus bien d’autres cadres de l’administration publique.

 

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jacob

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