Ravi Zacharias International Ministries (RZIM) a ouvert une enquête sur les accusations de harcèlement sexuel de son fondateur, décédé le 19 mai. Plusieurs employées de spas dont il était copropriétaire témoignent.
Ravi Zacharias International Ministries (RZIM) a ouvert une enquête sur les accusations d’harcèlement sexuel de son fondateur décédé le 19 mai. Plusieurs femmes qui travaillent dans des spas dont Ravi Zacharias était copropriétaire, près d’Atlanta, affirment que ce dernier les aurait touchées de manière inappropriée. C’est ce que rapporte Christianity Today (CT) dans une longue enquête publiée le 29 septembre.
Selon ces masseuses, le pasteur et apologète évangélique canadien-américain d’origine indienne se serait exhibé et se masturbait devant elles de manière régulière sur une période d’environ cinq ans. L’associé de Ravi Zacharias a déclaré qu’il regrettait de ne pas avoir empêché ses agissements et a envoyé une lettre d’excuses à l’une des victimes ce mois-ci.
Ouverture d’une enquête interne
RZIM nie les allégations, déclarant que ces accusations d’inconduite sexuelle «ne concordent en aucun cas avec l’homme que nous connaissons depuis des décennies». L’organisation a annoncé avoir embauché un cabinet d’avocats «ayant l’expérience d’enquêter sur ces questions» pour examiner les allégations, qui se seraient déroulées de 2005 à 2010.
Ayant des maux de dos chroniques, Ravi Zacharias, décédé d’un cancer à l’âge de 74 ans indiquait gérer la douleur avec des massages et de la physiothérapie. Lorsqu’il ne voyageait pas, l’auteur chrétien venait se faire soigner dans les spas deux à trois fois par semaine. Les salariés décrivent un homme gentil qui s’intéressait à leur vie. Mais au fil du temps, dans les petites salles de soins privées, Ravi Zacharias faisait des avances sexuelles non désirées, ont déclaré les trois femmes. Un comportement inapproprié qui ne serait allé qu’en augmentant.
De nouvelles informations concernant Ravi Zacharias et une éventuelle «relation sexuelle en ligne» ont également été récemment diffusées, rapporte Christian Post.
Deux des femmes qui déclarent avoir subi un harcèlement sexuel de la part de Ravi Zacharias reconnaissent qu’il était un grand homme qui a servi et s’est sacrifié pour le bien de l’Évangile. Selon elles, le bien qu’il avait fait pour promouvoir la cause du Christ pouvait l’emporter sur la douleur et le traumatisme qu’il leur avait causées. Ce qui ne signifie pas pour elles que le comportement abusif n’a pas eu lieu. «Même quand on est aussi pieux que Ravi, on peut toujours être en lutte contre le diable», a déclaré à CT une des anciennes employées.
Source : evangéliques.info
