La problèmatique de la transhumance est un sujet épineux sur la terre de nos aïeux. Régulièrement, des conflits naissent entre paysans et éleveurs. Dans un communiqué en date du samedi 19 septembre 2020, le Mouvement Martin Luther King, <<la voix des sans voix>> du Pasteur Edoh Komi est revenu sur cette question qui constitue selon le MMLK, une menace pour le vivre-ensemble.
Voici l’intégralité du communiqué
*MMLK/ DE QUELS DROITS S’ARROGENT LES ÉLEVEURS DES BŒUFS SUR LES PAYSANS ?*
*Le vivre ensemble sérieusement menacé et mis en péril si rien n’est fait.*
*Le Mouvement Martin Luther King se préoccupe de la détérioration des relations entre les agriculteurs et les éleveurs et demande aux préfets et aux maires d’ nterdire l’élevage à ceux qui ne disposent pas d’enclos et de zones de pâturages appropriées.*
*Le Mouvement Martin Luther King a eu avec les paysans des préfectures de Zio , de Vo ,de Bas Mono et de Yoto ces derniers jours une rencontre relative aux conséquences fâcheuses et destructives des comportements extravagants des éleveurs à laquelle ils sont confrontés au quotidien.*
*En effet, depuis des années , la problématique des éleveurs transhumants et locaux ne cesse de rebondir avec son corollaire d’effets néfastes et dramatiques jusqu’à la mort d’hommes.* *Malgré l’implication des autorités , la situation ne semble guère s’améliorer et les tensions communautaires entre les éleveurs et les agriculteurs s’intensifient. Ces derniers reprochent aux éleveurs des bœufs de s’arroger de certains droits pour conduire leurs troupeaux dans leurs champs à la recherche de pâturage dont les dégâts sont les dévastations systématiques de leurs cultures .* *Curieusement, les tendances sont toujours en faveur des éleveurs qui jouiraient d’une couverture et d’un soutien des autorités locales pour des raisons que nous ignorons.*
*Le Mouvement Martin Luther King dénonce cette pratique de deux poids deux mesures et appelle les MAIRES ET LES PRÉFETS à s’impliquer davantage dans le secteur en accordant l’autorisation l’élevage des bœufs qu’à ceux qui disposent des enclos et sont capables de nourrir leur bétail avec leurs propres pâturages.*
*Les paysans agriculteurs sont suffisamment blessés dans leur amour propre et il est temps de leur faire justice ; raison pour laquelle le MMLK a saisi les autorités en charge et espère que diligence en sera faite.*
Lomé le 19 septembre 2020
MMLK/ La voix des sans voix.