L’année scolaire 2019-2020 ne sera pas blanche a martelé le ministre en charge des enseignements primaire et secondaire, Affoh Atcha-Dedji. Et la reprise des cours a été effective le lundi 15 juin dernier. C’est bien normal qu’après deux trimestres sur les trois que compte l’année scolaire à ces degrés, que les efforts, les investissements et l’engagement de tous les acteurs du monde scolaire à savoir parents, élèves, enseignants et autorités ne sont pas vains. Il faut donc œuvrer pour un aboutissement heureux en vue de récompenser les efforts consentis. Le défi, après près de 3 mois d’absence sur le banc, période assez prolongée que la durée des vacances au Togo,
Mais il y a quelques inquiétudes qui se dégagent. Certains de ces apprenants durant ces temps de confinement sanctionnés par la fermeture des écoles n’auraient pas touché leurs cahiers. Et donc un handicap.
Sur un autre plan, il est évident que les élèves n’auront pas à composer que des programmes enseignés. Ce qui démontre que, les preuves porteront peut-être sur les cours deux premiers trimestres. Or, pour un bon parcours afin d’avoir le niveau de la classe supérieure, il faut avoir assimilé les matières enseignées durant les trois trimestres. Ce qui n’est pas le cas dans ce contexte.
Les questions des différentes épreuves à cause de la situation vécue, seraient sans doute attendues pour être un peu plus accessibles. La même situation de laxisme ou d’indulgence pourrait prédominer au niveau des corrections des épreuves.
Encore ce qui est sûr, c’est qu’on doit atteindre un pourcentage, taux de réussite. Donc, si ce taux n’est pas atteint, des réajustements ou mieux des rafistolages seront faits pour le plaisir des partenaires comme l’UNESCO ou l’UNICEF.
Or, l’autre réalité du terrain c’est que chaque fois sur parle de la baisse du niveau des élèves. Les enseignants qui ont environ 20 ans de carrière ou plus, ne manquent pas de confirmer cet état de choix. Sachantaussi bien que nos formations sont beaucoup plus théoriques que pratiques, ce qui pose quelques fois la question de l’inadéquation entre l’offre d’emploi et la formation, des interrogations persistantes alors sur la manière dont les cours peuvent être complétés. Un bachelier qui vient d’intégrer l’université va-t-il suivre le dernier trimestre de cours de la classe de terminale à l’université? Qu’en sera-t-il pour cet élève qui vient de réussir au CEPD?
Tout compte fait, tout en pensant à faire du bien à tous, l’État doit aussi savoir quel type de citoyen ancien pour assurer la valorisation de la relève de demain. Le credo doit être toujours la recherche de l’excellence.
Israël de Dieu

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jacob

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