L’inquiétude des prisonniers ne fait que monter après de nombreux cas de contamination (près d’une vingtaine) recensés la fin du weekend passé. Des informations de ce matin du 12 mai font état d’une manifestation de mécontentement des détenus d’Azitimé, (la prison civile de Lomé) qui exigent leur libération afin de ne pas être contaminés par la pandémie du coronavirus. « C’est la liberté nous on cherche, c’est tout », déclare un détenu.
Et comme fin de non-recevoir à leur demande, ils essuient des tirs de grenades lacrymogènes de la part des forces de l’ordre et de sécurité. d’après nos sources, on annonce des blessés et des dégâts matériels.
Selon Monsieur Akibou Idrissou responsable de la prison, » il s’agit d’une petite manifestation qui a été très vite maitrisée ».
D’après ses déclarations, « des choses ont été convenues pour application à compter de ce jour ».
»Je me suis réveillés avec l’information des manifestations. on ne peut pas libérer des gens comme ça. la libération des détenus répond à un certain nombre de procédures », a-t-il en outre ajouté dans les colonnes de nos confrères du journal afreepress.
Par ailleurs il dément l’information selon laquelle il y aurait eu des dégâts matériels. »Aucun dégât n’est à signaler », a-t-il dit.
Aussi, révèle-t-on, le demi-frère du Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, Kpatcha Gnassingbé, également pensionnaire de ce lieu depuis avril 2009 pour cause d’une affaire d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, aurait été exfiltré de la prison vers une destination qui reste pour le moment inconnue.
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