Cela faisait partie des inquiétudes de beaucoup de personnes depuis l’apparition de la pandémie du coronavirus, surtout que ce mal est très infectieux. Au vu du mode de contamination du Covid-19, des voix se sont élevées pour que des dispositions idoines soient prises pour une protection adéquate des milieux carcéraux.
Malheureusement, ces inquiétudes ne sont pas encore dissipées quand l’information des cas de contamination à la prison civile de Lomé a été révélée.
En effet, pour les nombreux cas d’infection signalés hier 10 mai, plus précisément les 20 nouveaux cas testés positifs, 19 personnes sur les vingt (20) venaient d’Azitimé, la prison civile de Lomé. De quoi à inquiéter surtout qu’on connait le surpeuplement des lieux pénitentiaires au Togo.
Même certaines informations qui révèlent que depuis l’apparition du mal les nouveaux prisonniers ne sont plus mis en contact avec les anciens ne sont pas de nature à rassurer dans la mesure où ce seraient toujours les mêmes gardes pénitentiaires et les employés de la prison qui serviraient les nouveaux tout comme les anciens. Et dans ce cas, il suffirait qu’un personnel soit touché pour qu’il propage le mal dans les différents endroits.
Face donc à cet état de fait, l’urgence sanitaire, il serait souhaitable que le Chef de l’Etat s’emploie de nouveau à accorder la grâce présidentielle à certains détenus surtout ceux dont les faits ne relèvent pas d’une extrême gravité. Ceci dans le but de réduire l’effectif assez considérable de la prison civile de Lomé pour éviter le pire aux détenus et au pays.
On sait qu’il y a déjà environ plus d’un mois que des démarches similaires ont été menées mais la situation actuelle exige d’élargir de nouveau cette mesure clémente.
Israël de DIEU