« Ainsi parle l’Eternel: Le ciel est mon trône et la terre est mon marchepied. … Voici celui sur lequel j’abaisse mes regards; c’est celui qui est humble, qui a l’esprit contrit et qui tremble à ma parole. » Esaïe 66 1,2
Quiconque reçoit en mon nom un de ces petits enfants, dit Jésus, me reçoit moi-même; et quiconque me reçoit, ne me reçoit pas moi-même, mais celui qui m’a envoyé. »
Pour occuper une place élevée aux yeux des hommes, le ciel choisit l’ouvrier qui, comme Jean-Baptiste, prend une place humble devant Dieu. Le disciple qui ressemble davantage à un enfant est l’ouvrier le mieux qualifié pour l’œuvre de Dieu. Les intelligences célestes sont prêtes à coopérer avec celui qui cherche à sauver les âmes et non à s’élever au-dessus des autres.
Quiconque ressent profondément le besoin de l’aide divine priera en vue de l’obtenir; le Saint-Esprit lui donnera sur Jésus des lueurs qui fortifieront et ennobliront son âme. En pleine communion avec le Christ, il s’en ira travailler pour ceux qui périssent dans leurs péchés. Oint en vue de sa mission, il réussira là où d’autres, plus intelligents, mieux doués, ont échoué.
Quand des hommes s’enflent d’orgueil, s’imaginant être indispensables au succès du grand plan divin, le Seigneur les fait mettre de côté. Il montre ainsi qu’il ne compte pas sur eux. Loin d’être arrêtée par leur départ, l’œuvre avance avec plus de puissance.
Il ne suffisait pas aux disciples d’être instruits concernant la nature du royaume. Il leur fallait un changement du cœur qui les mît en accord avec ses principes. Appelant à lui un petit enfant, Jésus le plaça au milieu d’eux et le pressant tendrement dans ses bras il dit: » *Si vous ne changez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » La simplicité, l’oubli de soi-même, l’amour confiant d’un petit enfant: telles sont les qualités que le ciel apprécie. Elles constituent la vraie grandeur.*
Shalom !