Notre tour dans le monde ce jour à propos de la situation de la pandémie du coronavirus nous conduit en Espagne, deuxième pays le plus touché en Europe après l’Italie. Le pays considère avoir franchi le pic de l’épidémie début avril, mais le confinement très strict reste en vigueur.
567 décès en 24 heures, soit plus de 18 000 morts depuis le début de l’épidémie. Le ministère de la Santé espagnol a communiqué mardi matin le bilan quotidien du Covid-19. La maladie a déjà emporté précisément 18 056 personnes dans le pays le plus endeuillé d’Europe derrière l’Italie.
Le nombre de cas confirmés s’élève à 172 541 alors que le travail a repris dans certains secteurs de l’économie mis à l’arrêt pendant deux semaines. Mais ce chiffre n’a progressé que de 1,8 % au cours des dernières 24 heures, alors qu’il croissait de plus de 8 % par jour début avril.
L’Espagne est entrée mardi dans son deuxième mois de confinement strict prévu jusqu’au 25 avril à minuit. Le chef du gouvernement Pedro Sanchez a déjà prévenu qu’il devrait sans doute le prolonger (comme Emmanuel Macron l’a fait lundi soir pour la France).
Par ailleurs, une partie des travailleurs ont repris le chemins des usines et des chantiers et des millions de masques leur sont distribués dans les gares pour éviter que les transports en commun véhiculent le virus, donnant un nouvel élan à la contagion.
Le confinement est un des plus stricts d’Europe : seuls les achats de nourriture et de médicaments ou une courte promenade du chien justifient les sorties de chez soi et pas question de laisser sortir les enfants. Le gouvernement estime que 67 % des Espagnols ne mettent pas le pied dehors, selon le ministre des Transports José Luis Abalos.
La rédaction